lundi 6 octobre 2008

poème de dérision

Grippe et Angine
Pendant la grippe et l'angine,
Tu penses à tes racines,
A ce temps d'avant,
Où tu étais enfant
Dorloter par maman.
Dévorer par la fièvre,
Tu t'laisses aller aux rêves
Délirant à tout vent
Réalité perdue un temps.
La gorge en feu,
la tête éclatée,
Tu t'demandes, si tu vas pas crever !
Mais tu restes pour ceux.
Qui t'aime et te supporte
Qui compte sur ta cohorte
Pour continuer à mener le bâteau
Avant qu'tout n'part à vau l'eau !.
Qu'elle ignorance !
Qu'elle inconscience !
Tu pensais : c'est la fin,
Mais enfin, ce matin !.
Tu en plus alerte
Tu te dis : que t'es bête,
D'avoir penser mourir,
De ne plus revenir.
Pour une petite grippe,
Pour une petite angine,
T'en as fait tout un plat,
Tu es tombée bien bas !.
Allez, ressaisis toi !
Relève encore les bras,
Ce n'est pas pour cette fois,
Que tu partiras !.
FLB (4/10/2008)

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